Jean Hélion (1904-1987). La prose du monde

Musée d’Art Moderne-Paris
Jusqu’au 18 août.

Jean Hélion bénéficie enfin d’une grande rétrospective qui dévoile la cohérence et la richesse de son œuvre à rebours, de l’abstraction géométrique jusqu’à une figuration assumée, dans une vivacité de couleurs et de formes libres racontant la vie urbaine moderne.

1874. L’Impressionnisme en marche

Musée d’Orsay
Jusqu’au 14 juillet 2024.

Impression, soleil levant de Monet a-t-il vraiment donné son nom à l’impressionnisme en 1874 ? À l’occasion des 150 ans du mouvement, le musée d’Orsay propose une exposition pour comprendre ses prémices et redécouvrir ses chefs-d’œuvre.

Tina Modotti (1896-1942). L’oeil de la révolution

Jeu de Paume
Jusqu’au 12 mai 2024.

Photographe, militante révolutionnaire et femme libre, Tina Modotti a vécu des vies multiples et tumultueuses et laisse une œuvre photographique émancipée, engagée et empathique. Cette première rétrospective d’ampleur jamais organisée en France retrace sa vie et met l’accent sur ses années mexicaines.

Théodore Rousseau. La Voix de la forêt

Le Petit Palais
Jusqu’au 7 juillet 2024.

Peintre paysagiste fondateur de l’École de Barbizon, Théodore Rousseau (1812-1867) a fait de la nature son univers, le motif principal de son œuvre, et une cause à défendre. Un précurseur.
L’exposition rassemble une centaine d’œuvres dans une promenade en forêt profonde.

Monique Frydman. L’Âge d’or

Caen (14) - MBA
Jusqu’au 1er septembre 2024.

Dans ses monumentales toiles abstraites, Monique Frydman poursuit sa réflexion autour des questions de la trace, de l’empreinte, de la transmission et de l’espérance. Une œuvre sensible, vibrante et solaire qui fait de l’utopie un possible.

John Singer Sargent et la mode

Londres - Tate Britain
Jusqu’au 7 juillet 2024.

Portraitiste américain le plus célèbre au tournant du 20e siècle, Sargent se passionnait pour les tissus. La Tate Britain consacre une exposition à l’influence de la mode dans son œuvre. On se régale des portraits de ce peintre au pinceau aussi raffiné que les tenues de ses modèles.

Auguste Herbin. L’outsider de la peinture moderne

Musée de Montmartre
Jusqu’au 15 septembre 2024.

Cette exposition fait sortir de l’ombre un grand artiste méconnu, « outsider » de la peinture moderne. Plus de soixante ans après la mort d’Herbin, il s’agit de sa première exposition rétrospective dans un musée parisien !

Robert Ryman. Variations en blanc

Paris - Orangerie
Jusqu’au 1er juillet 2024.

Il fut musicien puis gardien au MoMA à New York…avant que quarante ans plus tard, en 1993, ce même MoMA lui consacre une rétrospective ! L’Orangerie expose son œuvre radicale et sensible, toute de blanc vêtue.

En bref

Normandie Impressionniste

Le Festival Normandie impressionniste c’est 150 événements pour les 150 ans du célèbre mouvement : du 22 mars au 22 septembre 2024. Avec des temps forts consacrés à : Whistler à Rouen, Boudin à Honfleur, Édouard Vuillard à Cabourg, les impressionnistes et la mer à Giverny., mais aussi Sarah Jérôme à Vernon, Laurent Grasso à l’Abbaye de Jumièges, Marc Desgrandchamps à Yvetôt, Monique Frydman à Caen, Hockney à Rouen., etc. Découvrez nos premiers articles et pour en savoir plus : https://www.normandie-impressionniste.fr/fr


Paris. Louis Soutter. Peinture au doigt

Cette exposition de quatorze peintures, réalisées entre 1930 et 1942, donne une place particulière à la peinture au doigt, une technique qui permet à l’artiste de traduire ses émotions et ses ressentis sur le papier de manière viscérale. Elles sont accompagnées de portraits de Soutter photographié par Theo Frey. Jusqu’au 4 mai 2024. https://galerie-karsten-greve.com/fr/
À lire aussi : https://lagoradesarts.fr/Un-presage-Les-dessins-au-doigt-de-Louis-Soutter.html.


Chantilly (60). Claude Lorrain. Dessins et eaux-fortes.

Célèbre pour les paysages nimbés d’une lumière dorée qu’il peint principalement à Rome, Claude Gellée (vers 1600-1682) - dit le Lorrain, ou simplement Claude, est tout au long de sa carrière un dessinateur aussi acharné que prolifique. Si la campagne romaine, ses vallées et ses arbres ou les scènes bucoliques sont ses premiers motifs d’élection, il se tourne ensuite vers d’ambitieux sujets mythologiques, religieux ou historiques. L’essentiel des dessins du Lorrain étant aujourd’hui conservé en Angleterre, le musée Condé détient – avec douze feuilles - le plus important ensemble de France après le musée du Louvre. Cette collection est exposée pour la première fois avec les eaux-fortes du Lorrain dont le duc d’Aumale fit également l’acquisition. De prestigieux prêts provenant de collections publiques et privées complètent cet ensemble. Du 2 mars au 19 mai 2024. Cabinet d’arts graphiques. Musée Condé. www.chateaudechantilly.fr


Gérard Traquandi. À la source.

Gérard Traquandi (né en 1952) est un artiste pluridisciplinaire dont le dessin est « la colonne vertébrale de (son) travail », « une forme de méditation ». Un grand coloriste aussi qui rend la peinture vivante -comme le souhait de Bonnard-, qu’il s’agisse de fruits, de fleurs ou de paysages méditerranéens, comme le dévoilent ses petites œuvres sur papier (aquarelle, crayon, pastel à l’huile), réalisées depuis 2021 à la galerie Catherine Putman. Du 16 mars au 7 mai 2024. www.catherineputman.com


Dans l’appartement de Léonce Rosenberg. De Chirico, Ernst, Léger, Picabia...

Le marchand et mécène Léonce Rosenberg avait créé, entre 1928 et 1929, au 75 rue Longchamp à Paris, un lieu de vie associant des tableaux d’une douzaine d’artistes de l’Entre-deux guerres qui avaient été invités à créer pour chaque pièce des œuvres, entre abstraction et figuration, dialoguant avec les meubles anciens et modernes de l’appartement. Une « œuvre d’art totale » qui témoignait d’une conception libre et moderne des arts décoratifs. Le musée Picasso évoque ce décor disparu en 1932 à la suite du « Krach de Wall Street » et de la faillite de Rosenberg l’obligeant à quitter le 75 rue de Longchamp. Un catalogue, richement illustré avec plus de 150 reproductions de tableaux et de photographies révélant le décor de l’époque accompagne cette exposition (Ed. Flammarion, 208 pages, 39,90€). Jusqu’au 19 mai 2024. https://www.museepicassoparis.fr/fr