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Duncan Wylie

Le thème de la ruine fascine Duncan Wylie. Mais à la différence des ruines antiques et romantiques d’Hubert Robert, Duncan Wylie peint un monde chaotique et inquiétant d’architectures dévastées. On imagine un cataclysme ou le passage d’un bulldozer. Il n’y a pas âme qui vive au sein de ses tableaux, pas de trace de drame humain dans ces scènes de maisons effondrées ou sur ce Mobil home évoquant un radeau de la Méduse flottant sur une eau calme. Et l’on s’interroge sur ce qui s’est passé. Peut-être des souvenirs de destructions de maisons au Zimbabwe où l’artiste est né en 1975, ou d’Israël où il s’est rendu ? À moins qu’il ne s’agisse d’une métaphore de notre époque chaotique où tout s’entrechoque, où les destins se brisent, où il est plus facile de démolir que de construire … Peut-être s’agit-il plus profondément des incertitudes, des questionnements et des angoisses d’un artistes sur le monde et sur lui-même, et qui les projette sur sa toile.
La galerie municipale Julio Gonzalez à Arcueil présente une exposition des oeuvres récentes de Duncan Wylie qui vit et travaille à Paris.

C.R

Archives expo à Paris

Visuels de l'artiste
Infos pratiques

Duncan Wylie. Shake Break Bounce
Du 9 mars au 14 avril 2012
Galerie municipale Julio Gonzalez
21, avenue Paul Doumer - 94110 Arcueil
Tél. 01 46 15 09 71
www.arcueil.fr/2010/12/galerie-municipale-julio-gonzalez/