Peter Doig

En février 2007, sa toile White Canoe fut adjugée 8,4 millions d’euros chez Sotheby’s et Doig fut, un temps, l’artiste vivant le plus cher du monde, avant d’être détrôné par Jeff Koons, puis récemment Lucian Freud. Il n’empêche, déjà considérable auparavant, la réputation de Peter Doig est alors devenue immense. Lui, voyageur solitaire sur les routes du monde et dans l’histoire de l’art, est resté imperturbable à tant d’honneur. Grand barbu, né en Ecosse il y a 49 ans, il vit à Trinité-et-Tobago, là où il a vécu enfant et est plutôt du genre discret. Sa peinture, fluide, onirique et assez envoûtante fait allusions à des sujets très divers : paysages, océan, canoë sur un lac, sous-bois, personnages qui marchent dans la rue. Après la Tate Britain à Londres, la rétrospective qui lui est consacrée est à Paris. Composée de 46 peintures et 40 dessins, regroupés par thèmes, elle retrace le parcours de l’artiste depuis le début des années 1990 à aujourd’hui. Elle sera ensuite au Schirn Kunsthalle Frankfurt, en Allemagne, du 9 octobre 2008 au 4 janvier 2009.